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Tuning: E A D G B E
[Intro] E |14------12----12-----10----10-----8-----7------7-----5-----5------3-----3------0------| B |---12------12----10-----10----8------8----7------5-----5-----3------3------1-----1----| G |------12-----12----11-----11----9------9----7------5-----5-----4-------4------2-----2-| D |--------------------------------------------------------------------------------------| A |--------------------------------------------------------------------------------------| E |--------------------------------------------------------------------------------------| E |-----------------------------3--2--0--3--7-| B |--5-----3-----0-----5----------------------| G |----4-----2-----0-----4--------------------| D |------5-----4-----4-----5------------------| A |-------------------------------------------| E |-------------------------------------------| [Verse 1]
EmLa marée, je l'ai dans le cœur qui me remonte comme un signeD/E Je meurs de ma petite soeuEmr de mon enfant et de mon cygneC9 Un bateau, ça dépend commentC on l'arrime au port de justesseD7/E
Il pleure de mon firmament
Bmdes années-lumière et j'en laissAm/Be Je suis le fantôme jerseyAm, celui qui vient les soirs de frimeG9 Te lancer la brume en baiserG7 et te ramasser dans ses rimeAm7s Comme le trémail de juilletAm6 où luisait le loup solitaireEm Celui que je voyais brilleEm7r Em6Aux doigts de sableC/E de la terEmre
[Verse 2]
EmRappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur paroleD/E Et qui gueule dans le déserEmt des goémons de nécropoleC9 Je suis sûr que la vie est làC, avec ses poumons de flanellD7/Ee
Quand il pleure de ces temps-là,
Bmle froid tout gris qui nous appelAm/Ble Je me souviens des soirs là-baAms et des sprints gagnés sur l'écumG9e Cette bave des chevaux rasG7, au raz des rocs qui se consumenAm7t Ô l'ange des plaisirs perduAm6s, ô rumeurs d'une autre habituEmde Mes désirs, dès lors, ne sont pluEm7s Em6Qu'un chagrin de C/Ema solitudEme
[Verse 3]
EmEt le diable des soirs conquis avec ses pâleurs de rescousseD/E Et le squale des paradisEm dans le milieu mouillé de mousseC9 Reviens fille verte des fjordsC, reviens violon des violonadesD7/E
Dans le port fanfarent les cors,
Bmpour le retour des camaradeAm/Bs Ô parfum rare des salantsAm, dans le poivre feu des gerçuresG9 Quand j'allais, géométrisantG7, mon âme au creux de ta blessurAm7e Dans le désordre de ton culAm6, poissé dans des draps d'aube fiEmne Je voyais un vitrail de plEm7us Em6Et toi fille verteC/E, mon spleeEmn
[Verse 4]
EmLes coquillages figurant sous les sunlights, cassés, liquidesD/E Jouent de la castagnette tantEm qu'on dirait l'Espagne livide C9 Dieux de granit, ayez pitiéC de leur vocation de parureD7/E
Quand le couteau vient s'immiscer
Bmdans leur castagnette figureAm/B Et je voyais ce qu'on pressentAm quand on pressent l'entrevoyureG9 Entre les persiennes du sangG7 et que les globules figurentAm7 Une mathématique bleue,Am6 dans cette mer jamais étaleEm D'où me remonte peu à peu Em7 Em6Cette mémoire C/Edes étoileEms
[Verse 5]
EmCette rumeur qui vient de là, sous l'arc copain où je m'aveuglD/Ee Ces mains qui me font du fla-flaEm, ces mains ruminantes qui meuglentC9 Cette rumeur me suit longtempsC comme un mendiant sous l'anathèmD7/Ee
Comme l'ombre qui perd son temps
Bmà dessiner mon théorèmAm/Be Et sous mon maquillage rouxAm s'en vient battre comme une portG9e Cette rumeur qui va deboutG7, dans la rue, aux musiques morteAm7s C'est fini, la mer, c'est finAm6i, sur la plage, le sable bêle Em Comme des moutons d'infiniEm7 Em6Quand la mer bergèrC/Ee m'appellEme