Jacques Brel - Les timides

Les ti^Cmides, ça se tor^Ctille, ça s'entor^Ctille, ça sau^G7tille; ça s'met en ^Dm7vrille, ça s'recroque^G7ville, ça rêve ^G7d'être un ^G+5la - ^Cpin, peu im^Cporte d'où ils ^Csortent, mes feuilles ^Cmortes quand le vent les p^G7ortent devant nos ^G7portes, on dirait qu'ils ^G7portent une va^G7lise dans chaque ^Cmain.

Les ti^Cmides suivent l'^Combre, l'ombre ^Csombre de leur ^G7ombre, seule la pé^Dm7nombre sait le ^G7nombre de leurs pu^G7deurs de ^G+5Levan^Ctin. Ils se ^Cplissent, ils pâ^Clissent, ils jau^C7nissent, ils ro^Fsissent, ils rou^G7gissent s'écre^G7vissent une va^G7lise dans chaque ^Cmain.

Mais les ti^Cmides, un soir d'au^Cdace devant leur ^Cglace, rêvant d'es^G7pace, mettent leur cui^G7rasse et alors ^G7place, allons Pa^G7ris, ^G+5tiens-toi ^Cbien. Et vive la ^Cgare Saint-La^C7zare mais on s'é^A7gare on s'ef^Dmfare, on s'désem^G7pare et on re^G7part une va^G7lise dans chaque ^Cmain.

Les ti^Cmides, quand ils cha^Cvirent pour une El^Cvire, ont des sou^G7pirs, ont des dé^G7sirs qu'ils dé^G7sirent dire mais ils n'^G7osent ^G+5pas ^Ebien; et leur maî^Ctresse, plus prê^Ctresse, en i^Cvresse qu'en tend^G7resse, un soir les ^G7laissent du bout des ^G7fesses une va^G7lise dans chaque ^Cmain.

Les ti^Cmides, alors vieil^Clissent, alors fi^Cnissent, se rape^Dm7tissent, et quand ils ^G7glissent dans les a^G7bysses, je veux ^G7dire ^G+5quand ils ^Fmeurent; n'osent rien ^Cdire, rien mau^Cdire, n'osent fré^Cmir, n'osent so^G7urire, juste un sou^G7pir ^Dm7et ils ^G7meurent ^Dm7un' va^G7lise ^Dm7sur ^G7le c^Cœur.