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LES OISEAUX DE PASSAGE Paroles : Jean Richepin Musique : Georges Brassens
DmÔ vie heureuse des bourgeois, Qu'avril Cbourgeonne Ou que décembrBbe gèle, Ils sont fiers etA contents Ce pigeon est aDmimé, Trois jours par sa Cpigeonne Ça lui suffit Bbil sait, QuAe l'amour n'a qu'uDmn temps
DmCe dindon a toujours, Béni sa destCinée Et quand vient le moBbment, De mourir il faut Avoir Cette jeune oie en pDmleurs : « C'est là que je Csuis née Je meurs près de mBba mère, Et Aj'ai faitDm mon devoir »
DmElle a fait son devoir, C'est-Ã -dire quCe Oncques Elle n'eut de sBbouhait, Impossible elle nA'eut Aucun rêve de Dmlune, Aucun désir deC jonque L'emportant sans rameBburs, Sur un fleAuve incoDmnnu
DmEt tous sont ainsi faits, Vivre la mêmeC vie Toujours pour ces gens-lBbà , Cela n'est pointA hideux Ce canard n'a qu'un Dmbec, Et n'eut jamais enCvie Ou de n'en plus aBbvoir, Ou biAen d'en avoir dDmeux
DmIls n'ont aucun besoin, De baiser sur les Clèvres Et loin des songes vBbains, Loin des soucis cuiAsants Possèdent pour touDmt cœur, Un viscèrCe sans fièvre Un coucou réguBblier, Et gaAranti dixDm ans
DmÔ les gens bien heureux, Tout à coup dansC l'espace Si haut qu'ils semblent alBbler, Lentement en grand Avol En forme de triDmangle, Arrivent planent, et Cpassent Où vont ils ? ... qui soBbnt-ils ? Comme iAls sont loin Dmdu sol
DmRegardez les passer, eux, Ce sont les sauvCages Ils vont où leurBb désir, Le veut par-desAsus monts Et bois, et mers, et vDments, Et loin des esclaCvages L'air qu'ils boivent, FeBbrait éclAater vos poDmumons
DmRegardez-les avant, D'atteindre sa chiCmère Plus d'un l'aile rompBbue, Et du sang plein les Ayeux Mourra. Ces pauvres Dmgens, Ont aussi femme et Cmère Et savent les aiBbmer, Aussi Abien que vous, mDmieux
DmPour choyer cette femme, Et nourrir cette Cmère Ils pouvaient devenBbir, Volailles comme Avous Mais ils sont avant Dmtout, Des fils de la chimCère Des assoiffés d'Bbazur, Des pAoètes Dmdes fous
DmRegardez les vieux coqs, Jeune Oie édiCfiante Rien de vous ne pourBbra, monter aussi haut qu'Aeux Et le peu qui viendDmra, D'eux à vous c'est leuCr fiente, Les bourgeois sont trBboublés, DeA voir passer lesDm gueux
DmRegardez les vieux coqs, Jeune Oie édiCfiante Rien de vous ne pourBbra, monter aussi haut qu'Aeux Et le peu qui viendDmra, D'eux à vous c'est leuCr fiente, Les bourgeois sont trBboublés, DeA voir passer lesDm gueux