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Tuning: E A D G B E
ARTIST : Georges Brassens SONG : Le Grand Pan ALBUM: Les Copains d'Abord (1964)
BmDu temps que régnait le grand Pan, CLes dieux protégeaient les ivrognes : F#7Un tas de géniesBm titubant, C#7Au nez rouge, à laF#7 rouge trogne. BmDès qu'un homm' vidait les cruchons, CQu'un sac à vin faisait carousse, F#7Ils venaient en bande,Bm à ses trousses, F#7Compter les boBmuchons. La Emplus humble piquette était alors bénie, A7 DisDtillée par Noé, Silène et compB7agnie, Le Emvin donnait un lustre au pire des minus Et le Bmmoindre pochard avait toG7ut de BaccF#7hus. Bm Mais, se touDchant le crâne en criant : "J'ai troCuvé !" La bande au BmprofesseuCr NiF#7mbus est arBmrivée, Qui s'est mise à frapDper les cieux d'alignemCent, Chasser les Bmdieux du fAirmamBment. A7 AuDjourd'hui, çà etA7 là, les Dgens boivent encA7or Et Dle feu du neA7ctar fait tDoujours luir' lF#7es trognes, Mais Bmles dieux ne rF#7épondenBmt plus pour leF#7s ivrognes : BaEmcchus est alcoBmolique et le grand G7Pan F#7est Bmmort.
BmQuand deux imbéciles heureux CS'amusaient à des bagatelles F#7Un tas de géni'sBm amoureux C#7Venaient leur tenir F#7la chandelle.
BmDu fin fond des Champs-Elysées, CDès qu'ils entendaient un "Je t'aime", F#7Ils accouraient à l'Bminstant même F#7Compter les baiBmsers. La Emplus humble amourette était alors bénie,A7 SacrDée par Aphrodite, Eros et compagB7nie. L'aEmmour donnait un lustre au pire des minus Et lBma moindre amoureuse avait toutG7 de VF#7é-----Bmnus.
Mais, se toucDhant le crâne en criant : "J'ai trouCvé !" La bande au BmprofesseuCr NiF#7mbus est arBmrivée, Qui s'est mise à frapDper les cieux d'alignemCent, Chasser les Bmdieux du fAirmamBment. A7 AujDourd'hui, çà et lA7à, les Dcœurs battent enA7cor Et lDa règle du jA7eu de l'amoDur est la F#7même, Mais lBmes dieux ne réF#7pondentBm plus de ceux qui F#7s'aiment : VénEmus s'est faiteBm femme et le grandG7 Pan F#7est Bmmort.
Et quand, Bmfatale, sonnait l'heur' CDe prendre un linceul pour costume, F#7Un tas de géni's, lBm’œil en pleurs, VC#7ous rendaient les F#7honneurs posthumes. BmPour aller au céleste empire CDans leur barque ils venaient vous prendre, CF#7'était presque un plaiBmsir de rendre LF#7e dernier soupBmir. La pEmlus humble dépouille était alors bénie, A7 EmbDarquée par Caron, Pluton et compaB7gnie. Au pEmire des minus l'âme était accordée Et Bmle moindre mortel avait l'éG7ter--F#7ni---Bmté.
Mais, se touDchant le crâne en criant : "J'ai troCuvé !" La bande au BmprofesseuCr NiF#7mbus est arBmrivée, Qui s'est mise à frapDper les cieux d'alignemCent, Chasser les Bmdieux du fAirmamBment. A7 AujDourd'hui, çà et A7là, les gDens passent enA7cor, MaisD la tombe esA7t, hélas, lDa dernière demeF#7ure, Et lesBm dieux ne répoF#7ndent pBmlus de ceux quF#7i meurent : La Emmort est naturBmelle et le grand G7Pan F#7est Bmmort.
Et Dl'un des derniers dieux, l'un des deB7rniers Emsuprêmes, Ne Bmdoit plus se sentir tellementF#7 bien lui-même. GUn beau jourA7 on va voir le CDhrist Descendre du CalAmvaire, en dB7isant dans sa lEmippe : Bm"Merde ! Je ne joue plus pour tous cF#7es pauvres types !" J'ai bien Gpeur que la fin duA monde soit bieBmn triste.