Gael Faye - Je pars

Je p^Dmars, ma ^Gmvie est trop maussade Je p^Aars j'ai laissé une feuille incr^Dmustée de mots sales Je p^Dmars, laissez-moi d^Gmonc ma douleur Je p^Aars pour un monde fait de lum^Dmière et de couleurs

Je p^Dmars, car le c^Gmiel est bas et gris Les vi^Aeux n'ont plus d'sagesse, ils sont r^Dmacistes et aigris Je p^Dmars, je m'envole v^Gmers le rire des enfants Je p^Aars même s'ils m'en veulent j'ai trop souff^Dmert dans mes tourments

Je p^Dmars, j'ai dé^Gmjà fait mes valises Je p^Aars car nos modes de vies d'i^Dmci me scandalisent Je p^Dmars, la vie m'transp^Gmerce de part en part Je p^Aars car faut être fort et moi j'ai ^Dmperdu mes remparts

Je p^Dmars, y'aura ni p^Gmromesses ni nouvelles Je p^Aars fallait du cran, j'ai acti^Dmvé la manivelle Par ^Dmun beau matin je pars je l^Gmaisse le flambeau Je tr^Aouv'rai mon Abyssinie, ^Dmmoi l'Arthur Rimbaud !

Je p^Bbars, p^Gmarti pour la vie Je p^Aars, viens avec ^Dmmoi si t'as envie Je p^Bbars (je pars !), pour ^Gmla saison des pluies Je p^Aars, hier, dem^Dmain et aujourd'hui

Je p^Bbars, p^Gmarti pour la vie Je pa^Ars, viens avec ^Dmmoi si t'as envie Je p^Bbars, p^Gmour un rayon d'ombre Viens r^Aetrouver colombe mon coeur m^Dmort sous les décombres

J'veux juste un c^Dmhapeau de paille, une pl^Gmage et un transat Oubl^Aier les charters, les aérop^Dmorts dans lesquels on transite J'veux d^Dmes nuits douces au ciel étoilé^Gm, scruter la galaxie Ic^Ai y'a pas d'laxisme, on bosse jusqu^Dm'à la cataplexie

J'veux mang^Dmer, du riz au curry^Gm, et des mangues juteuses J'veux p^Aas d'leur vache folle qui rit^Dm, à la fièvre aphteuse Et puis c'sol^Dmeil qui tannerait ma peau^Gm, luisante sous la pommade Ic^Ai on m'appelle « Negro », y'a pas d'p^Dmlace pour nos peaux mates

J'veux qu'mes p^Dmommettes, mes zygomatiques^Gm, s'échauffent toute l'année L'am^Ai, les choses qu'ils promettent ? D'être c^Dmondamné à glaner Sur s^Dmample de guitare sèche, j'veux ^Gmdes gens simples et des sourires Ic^Ai c'est rare qu'on nous supporte, qu'on o^Dmuvre les portes et les serrures

J'veux v^Dmivre, sur des ryth^Gmmiques, des mélopées Me l^Aibérer d'mes chaînes, car la cul^Dmture m'a menotté (eh !) J'v^Dmeux que tu viennes allez^Gm, rentre dans mon monde Viens r^Aetrouver colombe mon cœur m^Dmort sous les décombres !

Je p^Bbars, p^Gmarti pour la vie Je p^Aars, viens avec ^Dmmoi si t'as envie Je p^Bbars, pour ^Gmla saison des pluies Je p^Aars, hier, dem^Dmain et aujourd'hui

Je p^Bbars, p^Gmarti pour la vie Je pa^Ars, viens avec ^Dmmoi si t'as envie Je p^Bbars (je pars !), p^Gmour un rayon d'ombre Viens r^Aetrouver colombe mon coeur m^Dmort sous les décombres

Embr^Dmassez-moi, je suis pour l^Gm'amour et la paix Le 2^A8 août à DC j'ai fait le r^Dmêve de l'appel ^Dm La peine ma vrai nature^Gm, je vis avec Comme l'^Aorphelin du monde, l'enfant s^Dmeul, le restavek

J'vis dans ^Dmces rues tristes, le ^Gmmatin hivernal J'suis enfer^Amé dans l'enfer et pour m^Dmoi c'est infernal Amenez la j^Dmoie dans mes ténèbres, apocal^Gmypse de mes tourments J'ai l'impress^Aion d'être au tournant que les pers^Dmonnes autour me mentent

^Dm Venez mourir ! Comme les ^Gmvagues de la plage Ven^Aez donc lire, le vague à l^Dm'âme de mes pages Les palmi^Dmers sont courbés, c^Gmomme des vieillards Les bords de m^Aer sont devenus, de t^Dmristes dépotoirs

L'éros^Dmion, a mis à nu, les m^Gmornes à rhum L'Abyss^Ain a condamné tous les chem^Dmins qui mènent à Rome Ma mus^Dmique s'exprime, c^Gmomme une saudade Les n^Aotes et les mots se mettent deb^Dmout comme des soldats !

Je p^Bbars, p^Gmarti pour la vie Je p^Aars, viens avec ^Dmmoi si t'as envie Je p^Bbars, pour ^Gmla saison des pluies Je p^Aars, hier, dem^Dmain et aujourd'hui

Je p^Bbars, p^Gmarti pour la vie Je pa^Ars, viens avec ^Dmmoi si t'as envie Je p^Bbars, p^Gmour un rayon d'ombre Viens r^Aetrouver colombe mon coeur m^Dmort sous les décombres...