Charlelie Couture - La ballade du mois daout 75

^F On a loué une maison, pas très^Am loin d'Avignon A  un^Dm vieux Polonais qui cherchait une ^Dmmine d'or ^F Il faisait bon dès l'au^Amrore, à  regarder l^Dme ciel Dans un fauteuil en to^Dmile ^Gm Et les poules imbéc^A7iles et le coq d'opér^Dma Quand le^Dm café était prêt, une fenêtre s'ouvra^Gmit Et la mère bonne h^A7umeur commentait un de ses r^Dmêves ^F J'ai les pieds gelés mais je me so^Guviens du mois d'août ^Gm75 ^C

^F Tu tissais un gilet comme u^Amn stage d'artisan en ^Dmmaillot de bain du soir au ^Dmmatin ^F Tes frangins faisaient des sp^Amrints à  vélo sur une route ^Dmdéserte On all^Gmait chercher du fromage de chèvre ^A7frais, dans la fe^Dmrme du haut Sur les c^Gmhaises du jardin, le père barbu ^A7chauve pensait ^Dmà  Picasso La piscine était loi^Fn, mais ça faisait du bien Quand on ar^Grivait, quand on ar^Gmrivait ^C

^F On buvait du pa^Amstis comme si c'^Dmétait de l'eau ^F Tu voulais que je ^Amreste, tu voulais que je ^Dmt'enlève Comme un premier am^Dmour ^Gm On jouait à  la pétanque comme d^A7es amateur^Dms Mais y'à  g^Gmuère qu'un armateur pour cent mille na^A7vigateurs Y a un seul c^Dmonteur pour cent mille ^Fbaratineurs J'ai des crampes dans le ^Gcou et les yeux qui me piquent Mais je me sou^Gmviens..^C.

^F On écoutait le mistral s^Amouffler sur la plaine On faisait l'a^Dmmour sur le toit en regardant les étoiles Y a^Fvait rien à  gagner les journées pass^Amaient tout était si^Dmmple On ne cro^Gmyait plus en rien, en rien ^A7d'autre qu'à  l'instant Et ça j^Dmouait de la musique sur tous les sent^Dmiments Pas d^Gm'intrigues de village, pas d'a^A7mbition Juste^Dm une manière de vivre ^F Une manière d'êtr^Ge, je me souvien^Gms ^C

^F Mais il ne reste jamais ^Amrien de ce qui est ^Dmvécu Quelques^Gm grains oxydés sur de la pa^A7raffine Et des s^Dmouvenirs idiots mais ^Fqui donnent un peu de lumi^Gère ^Gm Les jours de p^Fluie