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Capo: 2 Tuning: E A D G B E
J'Cai grandi pas loin d'ici Dans le 3ième arrondissement Où Gles rêves se font endormis
Une fois debout on n'a plus l'temps
MAmon père gagnait sa vie À l'usine de Camaro PaFreil comme son père avant lui
Même qu'y posait le même morceau
Ma Cmère faisait des ménages Moi j'rêvais d'être écrivain Et Gpis de pelleter des nuages
Pour que le soleil brille enfin
MAmais j'étais si mauvais à l'école Que j'pensais pas qu'j'y arriverais J'Fétais pas de ceux qu'on traitait de bol
Même quand j'donnais tout c'que j'avais
MCais y avait monsieur Desilet Un prof'fin et disponible QGui m'avait pris sous son aile
Et croyait en mon talent subtile
DAmommage ça n'allait rien changer J'coulerais le test du ministère LFundi j'enverrais mon C.V. À l'G7usine de mon pAmère G7
MCais la veille de l'examen final Le bon monsieur Desilet MG'a tendu un crayon banal
Roulé dans un velours épais
Et Ampuis tout en fixant ma main Y a dit : « "c'crayon la, il est magique PrFend le demain pour l'examen,
Il sait les réponses et les répliques »
J'sCuis pas du genre à croire tout c'qu'on m'dit Mais mon prof inspirait confiance Et jG'voulais croire un peu aussi
Qu'j'avait peut être encore une chance
D'Amailleurs à la seconde où je l'ai prit J'ai senti comme un changement J'Fvous jure que j'vous conte pas d'mentries
Non, le crayon était vivant !
Et G7contre toutes mes espérances Y'écrivait pAmratiquement tout seul Sans bAm/Flague ç'avait presque pas de sens De le voir G7danser sur les feuilles
J'ai dEmonc passé mon examen Comme un Amp'tit test de routine Avec qAm/Fue'que chose comme 80 Presqu'G7aussi haut que mon estime
Oh j'Caurais du rendre le crayon J'étais quand même pas un voleur Mais Gpour une fois qu'j'me trouvais bon
Pis qu'l'avenir était en couleur
JAm'ai mis le stylo dans ma poche Pis j'suis partit en courant La Fconscience aussi lourde qu'une roche
Qu'on brise pour en faire du ciment
Et Cau fil des années J'suis devenu l'auteur que j'espérais J'Gai même vendu dans l'monde entier
Tout mes bouquins et mes essais
Et Amavec le sentiment étrange Qu'au fond j'avais rien accompli Le Fcrayon vainquait les pages blanches
Moi je n'étais que son outil
JG7'me suis mis à boire plus qu'il ne faut Pour oublAmier qu'je n'étais rien Qu'je rAm/Foulais dans une Camaro Sur laqG7uelle mon père s'usait les mains
En pEmlus j'avais toujours peur Qu'on Amme vole mon précieux crayon Ou quAm/F'me dénonce mon professeur Là s'G7en s'rait vraiment fini Ampour de G7bon
Y Cm'a retrouvé hier soir À une séance de dédicaces TGout autour de ses yeux noirs
Le temps avait laissé sa trace
Je Amlui devais mon succès Et des excuses comme de raison J'Fai dit : « m'sieur Desilet
Vous venez chercher votre crayon ? »
Y Cm'a sourit tristement En disant : « t'as toujours pas compris ? Y'Gest dans ta tête ton grand talent
Le stylo v'nait de chez uniprix »
«AmLaisse moi te regarder maintenant Je suis si fier de toi Y Fa pas un seul de tes romans
Que j'ai pas lu au moins 3 fois »
MCoi j'me suis levé d'un coup J'en croyait juste pas mes oreilles J'Gai pris mon vieux prof par le cou
La vérité m'donnait des ailes
TAmellement qu'en arrivant chez moi J'ai j'té le stylo par la f'nêtre La Flumière brillait sur les toits
Et les mots dansaient dans ma tête
J'G7ai pas fermé l'oeil de la nuit AmNon, j'ai écrit sans m'arrêter Le Am/Fnombre de feuilles que j'ai noircies J'pG7ourrais même pas les compter
Ça Emraconte l'histoire d'un ptit gars QuAm'y avait tellement pas confiance en lui Am7Qui trouve plus facile de croire Qu'G7un crayon peux faire d'la magie
CCar dans le 3ième arrondissement Les rêves volent pas très haut On Gles laisse trainer sur un banc
Devant l'usine de Camaro
Et Amcomme on entend la machinerie Crier jusque dans la cour d'école On Fcomprend vite dès qu'on est ptit Qu'y a juste G7les oiseaux Amqui s'enAm/Fvolent Am Am/F G C