Yael Naim - Le temps emporte tout

^DmLe fouet cinglant du froid d'hiver Qui nous mordait la ^Amjoue L^Dm'absence étouffée de mon père Une rosée de c^Amhoux L^Gmes draps qu'on plie avec sa mère En joignant les deux bo^Futs L^Ca craie sur le tableau aust^Dmère Les chemins de cai^Amlloux Le temps emporte t^Dm9out

L^Dma conscience de l'univers L'inconscience de no^Amus L^Dma fille qui s'était laissée faire Et le goût des c^Amachous L^Gmes lacets qui se laissent pas faire Écorcher les g^Fenoux L^Ces rapporteurs et les é^Dmquerres Ornicar il est ^Amoù Le temps emporte t^Dmout

T^Foutes les envolées lyriq^Cues Les promesses in^Gmutiles Tous les mensonges aut^Dmhentiques Des serments immo^Ambiles Tout fout le ca^Dmmp

Le temps emporte to^Fut ^COuh ^DmOuh x

^CQuand aujourd'hui sera ^Gm7hier Tu ne t'en souviendras plus g^C7uère Alors la vie c'est mainte^Fnant I^Bbci i ^A Et tant pis pour le ^Dm9temps

N^Dmos années de nuits somnifères Nos journées de hibo^Amux I^Dmmmobilité délétère Nos ateliers plus ^Ammous C^Gme qui nous a rendu très fiers Avant et après cou^Fp L^Ce mercurochrome et l'é^Dmther Les promesses au mois d'ao^Amût Le temps emporte t^Dmout

L^Dma jeunesse qui se désaltère Sans trop craindre le l^Amoup R^Dmomantisme crépusculaire Que l'aube aura di^Amssous M^Gmais notre peur de la guerre Partira avec no^Fus C^Comme l'échoppe d'un vieux di^Dmsquaire Le manitou d'un si^Amoux Le temps emporte t^Dmout

T^Fous nos actes tragi-com^Ciques Nos silences imbéci^Gmles Nos révolutions esthé^Dmtiques Nos opinions fac^Amiles Tout fout le ca^Dmmp

Le temps emporte t^Fout ^COuh O^Dmuh x

^CQuand aujourd'hui sera ^Gm7hier Tu ne t'en souviendras plus gu^C7ère Alors la vie c'est maintena^Fnt I^Bbci i ^A Et tant pis pour le te^Dmmps

L^Dma vaine illusion des prières Qu'on a roué de c^Amoups T^Dmout ce qu'on a fait en solitaire Et qu'on garde pour n^Amous L^Gmes jardins extraordinaires Qui poussent dans la bo^Fue

T^Cout ce qu'on aura pu en fa^Dmire Pour sertir un bij^Amou Le temps emporte ^Dmtout