Pierre Rapsat - Un dimanche en automne

^GMon père venai^Emt du nord ^CMa mère vient du ^Gsud ^CJe suis né dans u^Gn pays ^{D/F# Em}Grand comme un confe^Dtti ^EmLes dunes, un so^Dleil rare ^B7C'est Marijk, ^Emon nous sépare On ne v^Coulait pas^G que l'on s'aime Le ch^Emagri^Dn d'un ^Gbelge

^GDe la Venise d^Emu nord ^CAux corons du^G sud ^CJ'ai aimé bien des ^Ggens ^{D/F# Em}Leurs différences leurs acc^Dents ^EmMais Marijk dans c^De pays ^B7En Flandre, en Wa^Emllonie Certa^Cins, n'aiment pas q^Gue l'on s'aime Le cha^Emgrin^D d'un be^Glge

^CQuelques juges à Bruxelles ^G/BL'épée pointée vers le ciel ^BbSe prennent pour Saint Mi^Gchel^{F/A G/B C}Ont-ils baissé les yeux? ^G/BSavent-ils qu'au pied de l'archange ^BbLe monde chan^Fge La marée avan^Gce

^GParfois j'pense à ^Emmon vieux ^CQu'il soit plus là c'es^Gt mieux ^CIl aurait trouvé la b^Gière ^{D/F# Em}Trop sombre, trop ^Damère ^EmComme ces unif^Dormes noirs ^B7Qui hantaient s^Ema mémoire Ceux ^Cqui, n'voulaient ^Gpas qu'on se tiennent M^Emais ^Dun dimanc^Ghe...

^GLe chagrin des belges ^Emest si fort ^CQu'alors, du sud au n^Gord ^CTout un peuple se rass^Gemble ^{D/F# Em}Pour pleurer, renaître, ens^Demble ^EmN'y a-t-il que l^Da douleur ^B7Qui puisse uni^Emr nos coeurs Falla^Cit-il ^Gque l'on s'aime Po^Emur qu'u^Dn dimanc^Che Nos enfants ^Gse souviennent D'u^Emne mar^Dée bla^Cnche Wij geven zo v^Geel om elkaar D^Emeze z^Donda^Cg C^Em'était ^Ddimanche.^G