Michel Tonnerre - Les goémoniers

^Gquand l'océan fourbu s'en vient lécher la ^Emgrève,^E se dérobe et recule et déchire sans ^Amtrève ^Dles algues ruisselantes pâturages des ^Gcriques^B7 arrachées aux jardins de la mer Atlan^Emtique

il ^Gest des hommes de ma ^Emterre, aux ^Eberges du pays Bre^Amton qui ^Dsont moissonneurs de la ^Gmer^B7 et récoltent le goé^Emmon

^Get lorsque la tempête a remué les ^Emeaux,^E les hommes vont chercher cette brousse des ^Ammers ^Det l'on entend souvent le pas de leurs che^Gvaux^B7 rythmant sur les galets de vieux refrains de ^Emguerre

^Eles guerres de mon pays sont des luttes sans ^Amtrève^D qui opposent nature à l'homme et à ces ^Grêves ^Bmles seuls gémissement que l'on y puisse en^Emtendre^B7 sont les plaintes du vent qui caresse la ^Emlande

Ma^Grie, Marie je ^Emt'aime ^Eet il fait beau à nou^Amveau et ^Dà l'abri de la chau^Gmière^B7 nous écoutions règner la ^Emmer

^Gdesséchée au soleil sur la dune ou les ^Emchamps,^E un jour l'algue noircie est livrée à la ^Amflamme ^Det les goémonniers près des feux crépi^Gtants,^B7 d'un vieux rite païen semblent ranimer ^Eml'âme

^Eavant que la tempête ait rougi de ses ^Amfeux ^Dles rochers d'Ouessant et la mer Groisi^Gllonne ^Bmles hommes d'océan ont imploré leurs ^Emdieux^B7 afin qu'une fois de plus la récolte soit ^Embonne

il ^Gest des hommes de ma ^Emterre aux ^Eberges du pays Bre^Amton qui ^Dsont moissonneurs de la ^Gmer^B7 et récoltent le goé^Emmon

^Get lorsque le soir sur la ^Emlande^E tu ramènes les bêtes au ^Amclos là-^Dbas sur les sels de Gué^Grande^B7 monte le dernier chant d'oi^Emseau

Ma^Grie, Marie je ^Emt'aime ^Eet il fait beau à nou^Amveau et ^Dà l'abri de la chau^Gmière^B7 nous écoutions règner la ^Emmer