Jean - Jacques Goldman

^A Cette lettre peut ^Dvous surprendre Mais sait-^F#mon ? peut-ê^E4;tre^E pas ^A Quelques braises écha^Dppées des cendres D'un a^F#mmour si loin ^E4déj^Eà

^D Vous en ^F#msouvenez-vous? ^D Nous é^F#mtions fous de nous ^D Nos rai^Asons renoncent, ^Emais pas nos mé^F#mmoires ^D Tendres ^F#madolescences, ^D J'y pense ^F#met j'y repense ^D Tombe mon^A soir et je ^Evoudrais vous revoir

^A Nous vivions du temps, ^Dde son air Arro^F#mgants comme sont les a^E4mant^Es ^A Nous avions l'orgueil ^Dordinaire Du "^F#mnous deux c'est diffé^E4rent^E"

^D Tout nous ^F#msemblait normal, ^D Nos vies ^F#mseraient un bal ^D Les jolies ^Adanses sont rares,^E on l'apprend plus ^F#mtard ^D Le temps ^F#msur nos visages ^D A soumis ^F#mtous les orages D ^A, ^soumis, ^tous A ^les, ^orages E ^D Je voudrais ^Avous revoir ^Eet pas par hasard

^D Sûr il y au^F#mrait des fantômes et d^Aes décors ^Eà réveiller ^D Qui sont vos rois, ^F#mvos royaumes ? Mais ^Dje ne veux ^Aque savoir ^DMême si c^A/C#'est dériso^Dire, juste savoir ^A/C# Avons-nous bien ^F#mvécu la ^Emême histoire ?

^A L'âge est un dernier ^Dlong voyage Un quai de ^F#mgare et l'on s'en ^E4, ^Eva ^A Il ne faut prendre en ^Dses bagages Que ce ^F#mqui vraiment comp^E4, ^Eta

^D Et se dire ^F#mmerci ^D De ces ^F#mperles de vie ^D Il est cer^Ataines blessures, ^Eau goût d^F#me victoire ^D Et vos ^F#mgestes, y reboire ^D Tes par^F#mfums, ton regard ^D Ce doux mi^Aroir où^E; je voudrais nous revoir