Georges Moustaki - Le droit À la paresse

Je voudrais ^C#mrendre grâce à ^F#celui qui, peut-^Bêtre ^G#m A été ^C#mmon premier et ^F#mon unique ^Bmaître ^G#m Un philo^Asophe mort voici quelques dé^G#mcades Mort de son ^D#propre choix, ni ^D#7trop vieux, ni m^G#malade ^G#7

Il n'était ^C#mpas de ceux qui ^F#entrent dans l'His^Btoire ^G#m Nous sommes ^C#mpeu nombreux à ^F#servir sa mé^Bmoire ^G#m Il ne se ^Aposait pas en saint ou en pro^G#mphète Mais cherchait ^D#avant nous le ^D#7bonheur et la ^G#mfête ^G#7

Il rêvait ^C#md'une vie que ^F#l'on prend par la ^Btaille^G#m Sans avoir^C#m à la gagner ^F#comme une ba^Btaille ^G#m Il disait ^Aque la Terre était pleine de ^G#mfruits Et de pain ^D#et d'amour et ^D#7que c'était gra^G#mtuit ^G#7

Il parlait ^C#mde ne plus ja^F#mais plier l'é^Bchine ^G#m Ni de se ^C#mprosterner de^F#vant une ma^Bchine ^G#m Il souhai^Atait pour les générations f^G#mutures De ne souff^D#rir jamais d'au^D#7cune courb^G#mature ^G#7

Sans vouloir ^C#menseigner, sa ^F#parole était ^Bclaire ^G#m En cela ^C#mpeut-être elle est ^F#révolution^Bnaire ^G#m Je voudrais ^Arendre grâce à ce maître en s^G#magesse Qui ne nous ^Aarrivait ni d'Orient ni de ^G#mGrèce

Je voudrais ^C#mrendre grâce à ^F#ce maître en sa^Bges-^D#se Qui ne d^C#memandait que le ^D#droit à la pa^G#mresse