Da Silva - La moisson

^AmRien ne se dit et rien ne raisonne Au f^Emond d'une époque tiède Les ^Gmains se referment et nous offrent des poings Qui frappent ^Fbas dans les côtes Ici c'est un ^Ampour tous et tous pour rien Cha^Emcun dans ses biens et personne dans les bras Les ^Ghommes comme des enfants tombent La mois^Fson a commencé et l'on fauche devant

Allo^Cns qu'avons-nous fa^Emit Pour laisser p^Fasser tout ce t^Cemps ? Immob^Cile et absent On déf^Gile pourtant De l'autre ^Amcôté du mur On arr^Emache de l'amour

De^Amhors, dehors on nous pousse au balcon Pour le ^Emdernier spectacle plus de place en avant Des gyro^Gphares tournent en bas de la rue On en^Ftend les sirènes sous les ponts, l'eau monte Sil^Amence, silence, on ne comprend rien A ^Emtout ce qu'ils nous racontent Devant le ^Ggrand précipice On nous promet des printemps que l'on dé^Fteste déjà

Allo^Cns qu'avons-nous fa^Emit Pour laisser p^Fasser tout ce t^Cemps ? Immob^Cile et absent On déf^Gile pourtant De l'autre ^Amcôté du mur On arr^Emache de l'amour