Boris Vian - La complainte du progrès

Autrefois pour faire sa ^G7cour, nn parlait d'^Cmaj7amour Pour mieux prouver son ar^G7deur, on offrait so^Cmaj7n coeur Maintenant c'est plus par^B7eil, ça change ça ^Emaj7change Pour séduire le cher a^Ab7nge, on lui glisse à l'^Dbmaj7oreille

^Dbmaj7 Ah Gudule ^Ddim7 Viens m'embrasser Et je te donn^D#9erai

Un frigid^E7aire Un joli scoo^Am6ter Un atomi^E7xer Et du dunlopi^Am6llo

Une cuisin^E7ière Avec un four en v^Am6erre Des tas de couve^E7rts Et des pelles à gât^Am6eaux

Une tourniq^Edim7uette ^A7 Pour faire la vinaig^Dmin7rette Un bel aérat^Ddim7eur ^G7 Pour bouffer les od^Cmaj7eurs

Des draps qui ch^E7auffent Un pistolet à g^Am6aufres Un avion pour d^E7eux Et nous serons heur^Am6eux

Autrefois il arriv^G7ait que l'on se que^Cmaj7relle L'air lugubre on s'en al^G7lait en laissant la ^Cmaj7vaisselle Maintenant que voulez-v^B7ous la vie est si ^Emaj7chère On dit`: rentre chez t^Ab7a mère et on se garde t^Dbmaj7out.

^Dbmaj7 Ah Gudule ^Ddim7 Excuse-toi ou je reprends t^D#9out ça

Mon frigid^E7aire Mon armoire à cuil^Am6lères Mon évier en ^E7fer Et mon poêle à ma^Am6zout

Mon cire god^E7asse Mon repasse-li^Am6maces Mon tabouret à gl^E7ace Et mon chasse fil^Am6ous

La tourniq^Edim7uette ^A7 A faire la vinaig^Dmin7rette Le ratatine-o^Ddim7rdure ^G7 maj7 Et le coupe friture

Et si la b^E7elle se montre encore re^Am6belle On la fiche deh^E7ors Pour confier son ^Am6sort

Au frigid^E7aire A l'efface pouss^Am6ière A la cuisin^E7ière Au lit qu'est toujours ^Am6fait

Au chauffe sav^E7ates Au canon à pat^Am6ates A l'éventre tom^E7ates A l'écorche pou^Am6let

Mais très v^Edim7ite ^A7 On reçoit la vi^Dmin7site D'une tendre pe^Ddim7tite ^G7 Qui nous offre son ^Cmaj7coeur

Alors on c^E7ède Car il faut qu'on s'entr^Am6aide Et l'on vit comme ^E7ça Jusqu'à la prochaine f^Am6ois

Et l'on vit comme ^Eça Jusqu'à la prochaine ^Am6fois Et l'on vit comme ^Eça Jusqu'à la prochaine f^Am6ois