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Tuning: G C E A
[Verse 1]
J’ai Amun beau-frère qui est millionnaire Ya faite sFa fortune din cellulaires Pis l’mois paGssé, yé parti en vacances Kek pAmart dins îles d’la délivrance Y s’eAmst trouvé un motel pas trop cher Kek cFhose comme deux fois mon salaire Avec Gune vue sur l’Atlantique Non mAmais stu beau avoir du fric
ToAmut était presque parfait Sauf un Fpetit kek chose qui l’intriguait C’était que touGs les débuts d’après-midi Un hAmomme dormait devant chez lui Fak Amune journée, un peu curieux Il dit : «F Excusez-moi, monsieur, J’ai une queGstion à vous poser Mais kAmessé qu’vous faites de vos journées ? » Le bAmonhomme d’à peu près 35 ans BaFsané, dit : « Je m’appelle Fernand TieGns, bois ça pis prends l’temps de t’asseoir J’te diAmrai tout c’que tu veux savoir »
Mon Ambeau-frère toujours pressé HésFitait à prendre le thé Mais il sG’est dit qu’une histoire triste Ça lui rapAmpellerait à quel point yétait riche Fak il sAm’est assis sur sa mallette Pour neF pas salir ses culottes en Spandex Pis l’hGomme a conté son histoire CommeAm s’il le faisait tous les soirs :
[Refrain]
« Le mAmatin, j’me lève vers six heures Pis j’Fsaute sur mon bateau de pêcheurs Je ramGène une couple de poissons Pour mAma femme pis mes deux garçons L’aprèAms-midi, je prends ça mollo J’fais Fune petite sieste su’l’bord de l’eau Pis je Greviens chez nous toujours à temps Voir lAme soleil sur l’océan »
[Verse 2]
Mon bAmeau-frère, toujours à l’affût, dit : « Fernand, Tu f’Frais d’l’argent si tu t’bougeais l’cul Si tuG pêchais toute la journée Le poAmisson, tu pourrais le vendre au lieu de le donner » « MaiAms qu’est-cé que j’f’rais avec c’t’argent-là ? » RéponFd Fernand un peu coma « Tu Gt’achètes un maudit gros bateau Qui vAma dix fois plus vite que ton rafiot Fa’ qAmue tu peux aller beaucoup plus loin Où ilF y a 100 poissons pour un marin Pis ça va Gtellement te rapporter Que Amtu te payes une douzaine d’employés Pis Amplus t’as d’pêcheurs, plus t’as d’poisson PlusF t’as d’poisson, moins tu l’vends cher MoinGs tu l’vends cher, pis plus t’en vends OuaiAms pis plus t’en vends, plus t’es gagnant »
Le boAmn Fernand, tout mélangé RegarFde mon beau-frère avec curiosité Pis il dit : « UGne fois qu’j’ai fait tout ça Veux-Amtu ben m’dire qu’est-cé qu’ça m’rapportera ? » Mon bAmeau-frère, tout étonné De voFir que le pêcheur n’a pas cliqué, il dit : « AstGheure que t’es plein d’argent Tu tAm’payes une grosse retraite à 50 ans » Le bAmon Fernand, un peu gêné, dit : « La Fretraite, qu’est-ce que c’est ? Je veGux pas avoir l’air peu instruit Mais ce mot-là, Amon l’connaît pas ici » Fa’ Amque mon beau-frère se ferme les yeux Se cFoncentre, sourit un peu Il pGense à la grosse retraite qu’il va se payer Pis Amy livre le fond de ses pensées :
[Refrain]
« L’Ammatin, j’me lèverai vers six heures J’sauFterai sur un p’tit bateau d’pêcheurs J’ramGènerai une couple de poissons PourAm ma femme restée à la maison L’apAmrès-midi, je prendrai ça mollo J’f’rFai une p’tite sieste su’l’bord de l’eau Pis jG’rentrerai chez nous tout juste à temps VoirAm le soleil sur l’océan »
[Verse 3]
On auAmrait dit que c’est à ce moment-là Que l’Fhomme riche est devenu un autre gars C’est Gcomme si le beau-frère avait compris Que FAmernand était plus riche que lui AujouAmrd’hui, mon beau-frère est pêcheur QuelquFe part au sud de l’Équateur Pis l’Gaprès-midi, il le prend mollo Avec sAmon chum Fernand su’l’bord de l’eau !!